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Interview de Stéphane Diagana (2ème partie)

Stéphane Diagana

Ces dernières années, Stéphane Diagana a, par son talent et sa générosité, illuminé l’athlétisme français. Sacré champion du monde du 400 mètres haies en 1997 à Athènes, il détient le record d'Europe depuis 1995 et a remporté en 2002 le championnat d'Europe. Le palmarès du champion en dit long sur sa détermination. Malgré des blessures qui l’ont souvent handicapé, Stéphane Diagana est toujours revenu sur les pistes, en endossant désormais le rôle de capitaine de l’équipe de France. A l’approche de sa dernière grande compétition, l’athlète est revenu pour Sport-avenir.com sur sa carrière et aborde également sa future reconversion. Requiem pour un champion.

 

6- Vous bénéficiez d'une image de champion très respecté auprès du public, comment gérer vous ce côté extra sportif ?

Ca me fait plaisir bien sûr mais après je n’ai pas à gérer cette image. Je pense qu’effectivement ça fait plaisir d’être reconnu pour ce que l’on fait ou pour ce que l’on est. En effet, j’ai l’impression, quand je rencontre des gens au bord de la piste ou dans la rue, qu’ils apprécient ce que je fais et ce que je suis, ce qui me donne donc envie de continuer. Mais je n’ai pas à gérer cette image, il n’y a pas d’organisation particulière.


7- Comment envisagez-vous votre avenir après votre carrière d'athlète ?

Il y a plusieurs pistes donc pour le moment c’est difficile de répondre très précisément. Compte tenu de mon parcours tant de sportif que d’étudiant, plusieurs voies sont possibles. Je suis étudiant à l’école de commerce à l’ESCP et je finis aussi cette année donc il y a toute une gamme de métiers, sans vous faire la liste, qui peuvent s’ouvrir à moi du fait de cette formation. A côté, il y a mon parcours sportif qui lui aussi m’ouvre des possibilités, et au milieu il y a des endroits où les deux parcours se rencontrent : quand vous êtes formé dans une école de commerce et qu’en même temps vous connaissez bien le milieu du sport, vous pouvez par exemple travailler dans le marketing sportif, dans la communication par le sport ou encore la création et la gestion des événements sportifs. Et puis il y aussi le côté purement sportif avec les fédérations, les institutions ou les organisations pérennes et ponctuelles comme le comité de candidature de Paris 2012 et après, si la capitale était choisie, le comité d’organisation Paris 2012. Là, je serai au carrefour de mes compétences d’étudiant et de mes connaissances du milieu sportif. Donc est-ce que je pencherai d’un côté plus que l’autre ? Guidé par ma formation et mon parcours sportif, je ne sais pas encore, on verra.


8- En dehors de l’athlétisme quelles sont vos autres passions ?

J’aime beaucoup la musique, j’aurai bien voulu en faire mais ça me demandait beaucoup de temps de prendre des cours et avec le sport je n’en n’avais pas suffisamment, donc j’en écoute plus que je n’en joue. Sinon, j’aime beaucoup la nature et tout ce qui permet de la découvrir et de l’approcher. En sport, j’aime bien pratiquer le tennis, le volley et le vélo.


9- On vous a vu l’année dernière au concert d’Admiral T, la Dancehall vous fait-elle autant vibrer que l’athlétisme ?

Je suis assez curieux du point de vue musical et je vous avoue que je ne connaissais pas du tout la Dancehall. J’en avais entendu parler mais je ne connaissais pas encore Admiral T et j’ai eu l’occasion de le découvrir puisqu’on m’a proposé d’assister à son concert. Donc je suis venu le voir mais je ne suis pas un spécialiste de la dancehall. J’ai des goûts assez éclectiques mais ma musique c’est plutôt le jazz et toutes ses déclinaisons, tout ce qui garde cette ambiance. Il y aussi bien sûr la musique africaine, le RNB et la Soul mais un petit peu moins, de temps en temps seulement.


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