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Interview de Laura Flessel (1ère partie)

Laura Flessel

A 33 ans, Laura Flessel, Guadeloupéenne de naissance possède un des plus beau palmarès mondial à l'épée. Ses trois médailles olympiques, dont celles d’or en 1996 en individuel et par équipe en font une des meilleures athlètes actuelles dans sa discipline. Mère d’une petite Leïlou depuis 2001, elle a réussi à retrouver son niveau très rapidement et a récemment participée activement à la qualification de l’équipe de France d’épée pour le tournoi Olympique d’Athènes 2004. Pour Sport-avenir, elle revient sur son enfance, ses victoires, ses galères et sur son envie d’une autres médaille d’or Olympique.

 

1- J’ai appris que vous vous étiez blessée au genou (le 09 février 2004). Rien de grave j’espère ?

Non, mais on arrête l’escrime pour le moment. On a fait des échographies et l’IRM n’a pas révélé de lésions ou déchirures. En fait ce sont de grosses contusions au genou et à la hanche et les hématomes commencent à se résorber. Là je commence à fléchir sans trop de douleur donc normalement je pourrai recommencer l’entraînement d’ici la fin de la semaine.


2- L’équipe de France d’épée devra à tout prix l’emporter le 21 février prochain (ce qu’elle a brillamment fait) au tournoi de Tauberbischofsheim pour aller à Athènes. Y serez vous ?

Oui, tout à fait, même sur une jambe, j’y serai. Mais comme ça va de mieux en mieux et que la douleur a tendance à disparaître, je pourrai participer à ce tournoi. Et si j’y vais, ce sera pour tirer. Donc à 100%, à 50% ou à 200%, peut importe mais je serai là.


3- Et quelles sont ses chances ?

Lors des tournois qualificatifs précédents nous avons terminé successivement 5ème puis 4ème. Donc maintenant, il faut gagner à Tauberbischofseim afin d’empocher cette qualification pour les prochains JO. On n’a plus de questions à se poser, plus d’états d’âme à avoir.


4- Vous naissez le 06 novembre 1971 à Point-à-Pitre d’un père météorologue et d’une mère institutrice, a priori rien ne vous destinait à vous orienter vers l’escrime. Comment avez vous découvert ce sport ?

J’étais fascinée par les films de cape et d’épée et du coup j’ai décidé de pousser la porte d’une salle d’escrime et j’y suis restée ! Vu que j’étais débordante d’énergie, il fallait que je trouve une activité qui m’épuise, où je pouvais me dépenser, et ce fut l’escrime.


5- J’ai lu que vos premiers entraînements au club de l’OMCS à Petit-bourg s’effectuaient en musique. C’est toujours le cas ?

Il y avait beaucoup de musique, on était petit et notre entraîneur voulait nous faire découvrir une discipline et voulait aussi nous faire découvrir autre chose que l’escrime. Souvent on faisait les fondamentaux, c’est-à-dire les déplacements, en musique. C’était pour essayer d’acquérir le ton de l’escrime qui est très important dans la notion d’exécution des mouvements. Donc nous devions faire des déplacements sur de la musique classique, sur de la musique plus rapide ou sur de la musique typique, c’était aussi l’occasion d’écouter autre chose que notre musique.
Lors de certains fondamentaux, il nous arrive encore de travailler en musique. Ces fondamentaux représentent un travail assez contraignant et comme notre équipe est plutôt cosmopolite, on a fait l’année dernière des stages, des regroupements et des déplacements en musique.


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