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Interview de Luis Fernandes (2ème partie)

Luis Fernandes

Luis Fernandez débute sa carrière internationale comme milieu de terrain au PSG. Titres et victoires s’accumulent : vainqueur de la coupe de France (1982 et 1983), Champion d’Europe des Nations (1984), 3ème de la Coupe du Monde au Mexique en 1986. En 1992, sa carrière prend un tournant : il devient entraîneur. C’est au PSG, le club de ses débuts, qu’il marque de grands succès : vainqueur de la coupe de France et de la coupe de la Ligue en 1995. En 1996 il apporte le 1er trophée européen à Paris.

 

6- Tous les parcours sont uniques et c’est pour cette raison que rencontrer des personnalités sportives est intéressant afin de montrer les chemins empruntés pour le même idéal. Comment expliquez-vous l’image exemplaire que vous suscitez auprès de toutes les générations ?

Je pense avoir eu une carrière qui a plu aux gens. J’ai un parcours atypique. Je ne laisse pas les gens indifférents car j’ai du caractère, je suis sincère et honnête. J’ai été sur le terrain comme je suis dans la vie, sans retenue. Dire ce que l’on pense. Il faut être vrai. Les Français aiment les gens vrais, les gens du football et moi, je préfère toucher le monde populaire que le monde intellectuel car lui ne sait pas ce qu’est la transpiration, la douleur. Le foot, ce n’est pas que courir derrière un ballon. Il y a une préparation, du travail, un investissement. Le football est le sport le plus populaire au monde, le plus regardé.


7- Ce qui reste inexplicable, est que vous semblez incontournable dans le milieu footbalistique…

Je ne suis pas incontournable car je ne suis qu’un être humain mais ce dont je suis fier c’est qu’en tant que fils d’immigré, j’ai su me faire une place dans la société française. J’ai réussi à monter les échelons. On parle toujours de faire des études pour réussir dans la société, mais l’école de la rue peut mener à la réussite aussi.


8- Est-ce que vous auriez aimé jouer aujourd’hui ?

Ah oui. Ce qui est beau, c’est que tu peux aller en Italie, en Angleterre plus facilement avec la loi Bosmann. A mon époque, il n’y avait que deux étrangers par équipe. En tant que français, si j’avais un rêve d’aller jouer en Espagne, je ne pouvais pas.


9- Où auriez-vous aimé jouer aujourd’hui ?

En Espagne. Au Real de Madrid ou à Barcelone. C’est le rêve pour un gosse.


10- Avec l’équipe actuelle ou vous auriez aimé une équipe en particulier ?

L’équipe actuelle. Quand tu es professionnel, tu as un premier rêve qui est de réussir à jouer dans l’équipe première, avec l’équipe de ton club le plus haut dans le Championnat français, après c’est d’atteindre l’équipe de France, puis de gagner des titres et enfin, le summum pour un joueur, c’est d’aller dans le club dont on a rêvé depuis que l’on est petit. (Un club qui a marqué l’histoire, qui a une image…) Quand t’es un gosse de la région parisienne, ton rêve c’est de jouer au Parc des Princes, au Grand Stade. Dans l’histoire du football, tu as des clubs qui en ont fait rêver d’autres. Parmi ceux là, il y a le Milan AC et le Real de Madrid.
En France, à l’époque, c’était le Racing club de Reims. Pour les portugais, c’était le Benfica, pour les Espagnols, Real et Barcelone.


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