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L’étoile montante de la boxe amateur

Jérôme THOMAS

Champion du monde, vice champion du monde en titre et médaillé bronze aux JO de Sydney, à 24 ans, le poids mouche Jérôme Thomas s’avère être en tête de file chez les boxeurs amateurs français. Depuis l’âge de 7 ans, le jeune picard passe son temps à voyager de rings en rings . De retour des championnats du monde, à Bangkok, il nous commente ses débuts et revient sur ses mondiaux Thaïlandais …

 

11- S-A: Dans quel état d’esprit êtes-vous monté sur le ring samedi, pour disputer la grande finale qui vous opposait au Thaïlandais Somjit Jonjohor ?

J.T.:Je savais que cette rencontre n’allait pas être facile pour moi. J’allais rencontrer le Thaïlandais sur son ring, devant son public. Quelques jours avant que je ne le rencontre pour disputer la finale, la presse Thaïlandaise l’annonçait déjà comme le grand vainqueur. Avant même de monter sur le ring, j’étais conscient que j’avais peu de chance de gagner. C’est ce qui s’est effectivement passé. Le public était derrière lui, et c’était tout à son avantage. Je me suis bien défendu et je suis arrivé deuxième, cette défaite ne m’a pas surpris, je m’y attendais


12- S-A: Maintenant que les championnats du monde sont terminés, quelle est votre prochaine grande compétition ?

J.T.:Ce sera en février 2004, lors des championnats d’Europe, pour les qualifications des jeux olympiques d’Athènes. Cette date sera très importante, car elle me permettra ou non de retourner aux jeux, pour peut-être ramener une médaille d’or.


13- S-A: Vous souhaitez partir pour Athènes avec votre petit frère Guillaume, Comptez-vous vous préparer ensemble ?

J.T.:Je vais essayer de le soutenir au maximum, car il n’a que 17 ans et ce sera pour lui une grande première. J’essaierai d’être comme mon grand frère l’a été avec moi, je le guiderai et le soutiendrai psychologiquement. Sur le plan sportif, nous nous entraînerons ensemble, et après… ce sera à lui de faire la plus grosse part du travail, c’est à dire monter sur le ring et gagner. Nous sommes quatre frères complémentaires. Même le plus petit m’apporte beaucoup, alors j’attends ces JO avec impatience…Je vais essayer de le soutenir au maximum, car il n’a que 17 ans et ce sera pour lui une grande première. J’essaierai d’être comme mon grand frère l’a été avec moi, je le guiderai et le soutiendrai psychologiquement. Sur le plan sportif, nous nous entraînerons ensemble, et après… ce sera à lui de faire la plus grosse part du travail, c’est à dire monter sur le ring et gagner. Nous sommes quatre frères complémentaires. Même le plus petit m’apporte beaucoup, alors j’attends ces JO avec impatience…


14- S-A: Après les JO d’Athènes, pensez-vous passer chez les professionnels comme votre frère aîné Cyril ?

J.T.:Si les jeux se passent bien et que l’on me propose un bon contrat, je n’hésiterai pas à passer professionnel. Si mes JO venaient à mal se passer, je pense que je passerais encore quatre ans chez les amateurs pour atteindre mon but : la médaille d’or aux jeux olympiques.

Propos recueillis par Elisabeth ALLAIN pour le Groupe Espace Sport


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