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Danseuse la nuit, cycliste le jour

Cynthia Compain

Championne de France UFOLEP, 3 ème du championnat d’Ile de France du contre la montre, Cynthia Compain prépare activement sa deuxième participation à la plus importante compétition du cyclisme féminin : la Grande Boucle Féminine Internationale. Sa particularité est d’être danseuse de revue au Lido de Paris. Présentation d’une jeune cycliste qui cherche à percer dans ce monde difficile qu’est celui du sport féminin…

 

1- Sport-avenir : Tout le monde vous connaît en tant que danseuse de revue au Lido, quand avez-vous découvert le vélo en tant que sport de haut niveau ?

Cynthia Compain : Je l’ai découvert il y a deux ans. C’est mon ami qui m’a initié au vélo, puis je me suis prise au jeu et j’ai continué. J’ai été championne de France en chrono, en UFOLEP, qui est une autre fédération que la Fédération Française de Cyclisme, puis j’ai continué par la suite et voilà où j’en suis aujourd’hui !


2- S-A : Avez-vous fait des études dans le sport ?

C.C : Non, pas du tout. A l’époque, j’ai fait une prépa vétérinaire pendant deux ans. Puis, j’ai tout laissé tomber pour me consacrer à la danse, puisque j’ai fait sept ans de Crazy Horse avant le Lido. J’ai toujours été sportive que ce soit plus jeune ou en prépa.


3- S-A : Aviez-vous décidé de faire carrière dans le milieu sportif ?

C.C : Je ne fais pas totalement carrière dans le milieu du sport puisque je suis obligée de travailler à côté. Cependant, j’ai réellement décidé de me consacrer au vélo l’année dernière. Mais ce n’est pas facile car lorsque l’on arrive à un certain niveau, cela demande un gros travail.


4- S-A : Comment arrivez-vous à concilier vos deux carrières (danseuse et cycliste)?

C.C : Le fait que le Lido me laisse prendre deux mois de congé pour faire la Grande Boucle, me permet d’avoir un mois de préparation. Cela me permet de me ressourcer un peu. Il faut savoir se reposer, récupérer, ce n’est pas facile !


5- S-A : A-t-il été difficile pour vous d’être crédible auprès des autres cyclistes professionnelles, arrivant parmi elles avec votre bagage de danseuse de revue ?

C.C : Peut-être au début, mais une fois que vous faites vos preuves, que vous terminez en même temps que les autres et même parfois devant, il n’y a rien à prouver à qui que ce soit, si ce n’est qu’à vous-même. Enfin, ce ne sont que des histoires de jalousie.


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