21- Et la relation particulière que vous entretenez avec le public ? |
Ah, le public, c’est énorme. Le nombre de lettres que j’ai reçues lorsque je me suis blessée. J’en pleurais tellement c’était beau. Je n’avais qu’une seule envie : retrouver ce public et repatiner. Je le remercie encore aujourd’hui. Rien ne pourrait remplacer la sensation quand une foule se lève.
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22- Aimez vous l’image que vous représentez ? |
Bien sûr.
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23- Etes-vous aidés pour votre image ? |
Non. C’est naturel, spontané .
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24- Et financièrement, le patinage vous permet il de vivre ou êtes vos obligés de pratiquer un autre métier en parallèle ? |
En fait, ça dépend des résultats que nous avons dans les saisons. Nos parents nous ont beaucoup aidés financièrement jusqu’à ce que l’on intègre l’Equipe de France et même après pour continuer à payer les lames et les patins. Quand on arrive à être champions et à gagner toutes les compétitions, on commence à en vivre, mais avant, il y a beaucoup d’argent que les parents ont donné pour payer les cours, les chorégraphes. Il y a beaucoup de dépenses et peu d’élus, et on en a conscience. Pour en vivre, il faut appartenir à l’élite.
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25- Mais il n’existe pas d’aide ? |
Si, la Fédération aide mais il faut rentrer en Equipe de France. Il y a aussi le comité olympique, et on peut ensuite trouver des sponsors, des contrats, mais il faut être très bon. Celui qui est encore dix, douzième mondial a du mal à en vivre.
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