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Interview de Sarah Abitbol et de Stéphane Bernadis (suite)

Sarah Abitbol

2ème partie : Questions à Sarah

 

1- Comment et pourquoi avoir choisi le patinage ?

Il y avait une circulaire à l’école pour faire du sport et j’avais le choix entre piscine et patinoire, j’ai choisi un peu au hasard et surtout, je n’avais pas envie de me mouiller…


2- De ce point de vue c’est raté avec la glace… Mais plus sérieusement, ce choix s’est fait sans l’avis de vos parents, sans réelle envie ?

Oui. C’était sans doute ma destinée.


3- Et quant à votre formation scolaire ?

J’ai fait sport-études à partir de douze ans à Paris. J’ai d’abord longtemps patiné avec l’école puis un moniteur est venu me voir et m’a dit que je semblais bien tenir debout et m'a demandé si je voulais continuer. J’ai donc commencé par deux heures puis trois à Nantes puis sept à huit heures par semaine. Ensuite, mes parents ont déménagé sur Paris pour que je puisse entrer à l’école de glace et là je travaillais en même temps les cours généraux.


4- De là, les longues années à patiner en solo…

Oui, mais moi, je voulais être championne d’Europe, championne du monde, je n’avais que cela en tête à partir de l’âge de douze ans, mais toujours en solo, je ne voulais pas du tout faire du couple. Je regardais mon idole Katarina Witt et je voulais faire comme elle.


5- Comment est alors née cette aventure ?

Il y a un prof qui est venu me voir, ce sont toujours les profs, et qui m’a dit de faire du couple artistique parce que j’étais menue, tonique, artistique et que j’avais tout à fait le profil pour devenir une grande championne en couple. Après avoir répondu que ça ne me disait rien, j’ai décidé de faire un essai. Il y avait une sélection de couples, mon partenaire ne venait pas et j’ai essayé avec Stéphane.


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