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Interview de Sarah Abitbol et de Stéphane Bernadis

Stéphane Bernadis

1ère partie : Questions à Stéphane :

 

11- Faire rêver, sûrement mais le fait d’être en couple à la vie comme à la scène, pensez vous que ce soit une des clés de votre succès ?

Je pense que le patinage représente une sorte de rêve. Quand celui ci est bien exécuté, avec de la belle musique et de beaux éclairages, on est devant un beau spectacle. Et comme je vous l’ai dit, quand on mélange un peu de talent, un peu de courage et des rencontres, on peut obtenir un bon résultat.


12- Un peu de talent, ne s’agit-il pas de fausse modestie ?

Non, car notre premier objectif n’est pas d’être talentueux mais avant tout des travailleurs. On n’est pas arrivés où on est comme ça. A côté de gens comme Candeloro, Joubert, qui sont des gens qui ont beaucoup de talent, et qui y arrivent très vite, et si en plus ils travaillent, alors là…


13- Revenons à votre adolescence et le moment où vous avez pris la voie du patinage, quelles ont été les critiques que l’on vous a fait ?

Je ne me tenais pas droit. J’étais un peu bossu et c’est d’ailleurs toujours le cas mais je me soigne. On me disait toujours « Qu’est ce que tu cherches par terre ? ». C’est un défaut difficile à corriger.


14- Oui mais pour nous public, ce sont vos défauts qui nous font vous aimer car ainsi vous n’apparaissez pas parfaits, inaccessibles.

Tout bon sportif a une histoire. Il y a des talents purs comme Tyger Woods ou Michael Schumacher et qui ont été orientés vers ce qu’ils savaient faire de mieux.


15- Et vous, qu’auriez-vous pu faire d’autre ?

J’ai toujours été très sport. (NDLR : en effet, Stéphane pratique la course automobile, du football, du tennis…)Tout ce qui va vite, qui bouge. Je trouve le golf trop lent par exemple.


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