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Une reconversion réussie

Nathalie Simon

Après des années de compétitions et quelques passages à la télévision et à la radio, Nathalie Simon a trouvé son équilibre en se lançant dans le marketing sportif. L’ancienne championne de France de funboard vient de créer une nouvelle société au sein du groupe High Co : Nathalie Simon & Co. Retour sur une carrière bien remplie…

 

1- Sport avenir : Vous êtes originaire de Neuilly-sur- Seine, expliquez-nous comment une « parisienne » est devenue championne d’un sport nautique ?( Votre départ pour le sud afin de faire des études de commerce fut-il le point de départ de cette passion ?)

Nathalie Simon : Non, non, non, je ne suis pas originaire de Neuilly-sur-Seine, j’y suis née, c’est pas la même chose, je n’y ai jamais habité. Ça change tout ! Je suis née par hasard à Neuilly-sur-Seine, mais j’ai grandi à Orléans.


2- S.A : Comment expliquez-vous alors que vous soyez devenue championne d’un sport nautique alors que vous n’avez pas grandi au bord de la mer ?

N.S : C’est très simple : d’abord j’ai fait beaucoup de natation, pendant huit ans, ce qui est déjà un sport nautique, mais de piscine ; et puis je suis partie vivre dans le sud, à Hyères-les-Palmiers, pour mes études et c’est là que j’ai commencé la planche, j’ai commencé très tard, à dix-huit ans.


3- S.A : Quand avez-vous décidé de faire carrière dans la planche à voile, à ce moment-là ?

N.S : Pas du tout. Au début, j’ai fait des compétitions comme font tous les gens qui font du bateau ou de la voile, on appelle ça des inter-ligues, des sélectifs de ligues, chaque personne qui fait un peu de voile fait des petites compétitions, l’intérêt c’est de se retrouver en fait. Et puis en 1986, j’ai gagné les Championnats de France et j’ai eu un DEUG en même temps, et là j’ai décidé de tenter la Coupe du Monde.


4- S.A : Commencer tard par rapport à d’autres, ça n’a pas été un handicap ?

N.S : Ça fait perdre du temps, beaucoup. Oui, ça a été un handicap, je pense que si je n’ai pas été championne du monde c’est à cause de ça. Non pas parce que je surestime mes capacités, mais je pense qu’il m’a manqué cinq ou six ans de régate avant.


5- S.A : A quel moment décidez-vous d’arrêter vos études ?

N.S : Je n’ai pas vraiment décidé d’arrêter mes études, quand j’ai commencé la Coupe du Monde, je me suis dit : « le DEUG, y a un maximum de trois ans, j’ai fait les trois ans, donc maintenant pour la licence je fais comme je veux ». Et puis la vie a fait que je ne suis pas retourné à la fac. Ce n’était pas une prise de décision mûrement réfléchie, c’était vraiment l’occasion, c’était le larron comme on dit !


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